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ParSam

Faire une donation à une association : ce qu’il faut savoir

Faire un don à une association est un geste généreux qui aide à soutenir des causes importantes, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé ou de l’environnement. Cependant, avant de donner, il faut bien comprendre les différents types d’associations et les moyens de contribution disponibles, afin de garantir que votre don soit à la fois utile et sécurisé.

Comprendre les différents types d’associations

Toutes les associations ne sont pas égales en termes de structure juridique, ce qui influence directement leur capacité à recevoir des dons. Tout d’abord, il y a les associations de fait, qui ne sont pas déclarées. Ces associations n’ont pas de personnalité juridique, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas posséder de biens en leur propre nom ni recevoir de dons importants, comme des biens immobiliers. Par conséquent, avant de faire un don à une association, il est préférable de vérifier si elle est déclarée, car cela garantit que votre contribution sera utilisée de manière formelle et sécurisée.

En revanche, les associations déclarées ont une existence légale. Elles sont enregistrées en préfecture et publiées au Journal Officiel des Associations et Fondations d’Entreprise (JOAFE). Cela leur permet de posséder des biens, d’ouvrir un compte bancaire et de recevoir des dons en toute légalité. Enfin, il existe des associations agréées et des associations reconnues d’utilité publique (ARUP). Ces dernières sont particulièrement avantageuses pour les donateurs, car elles offrent de nombreux avantages fiscaux. Pour plus d’informations sur la manière de faire un don à une association humanitaire, vous pouvez consulter ce lien : https://www.medecinsdumonde.org/nous-soutenir/faire-un-don-association-humanitaire/.

Les différentes manières de faire une donation à une association

Il existe plusieurs façons de faire un don à une association, en fonction de vos préférences et de la nature de votre don. Le don manuel est l’une des méthodes les plus simples et courantes. Il consiste à donner directement une somme d’argent ou un bien mobilier (comme une œuvre d’art ou des titres) à l’association. Ce type de don ne nécessite aucune formalité particulière, ce qui le rend accessible à tous.

Pour des dons plus importants, comme des biens immobiliers, la donation notariée est recommandée. En passant par un notaire, cette démarche garantit la sécurité juridique de l’opération et assure que le don est irrévocable. Une autre option intéressante est le legs, qui permet de transmettre une partie de son patrimoine à une association par testament. Les legs à des associations reconnues d’utilité publique sont exonérés de droits de succession, ce qui en fait une manière efficace de soutenir une cause après votre décès.

Enfin, des options plus modernes et pratiques incluent le don en ligne, le prélèvement automatique ou encore le don par SMS. Ces moyens offrent une grande flexibilité aux donateurs, leur permettant de soutenir leur association préférée de manière rapide et sécurisée, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. En France, les dons à des associations d’intérêt général ou reconnues d’utilité publique permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt significative, rendant ainsi l’acte de don encore plus avantageux pour les donateurs.

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Legs, succession et impôts : comment ça marche ?

A la suite du décès d’un individu, la transmission de son patrimoine s’effectue en faveur de ses successeurs désignés ou de ses légataires testamentaires. Ces derniers, souvent appelés dans le cadre d’une leg succession, doivent alors s’acquitter des droits de succession. Le montant de ces droits fluctue selon le degré de parenté liant les héritiers au défunt, ainsi que selon diverses autres normes établies.

Le calcul des droits de succession dans le cadre d’une leg succession

En France, la législation fiscale prévoit des abattements sur les droits de succession afin d’alléger la charge fiscale pour les héritiers. Ces abattements sont déterminés par le degré de parenté avec le défunt et permettent de diminuer la somme imposable. Par exemple, un enfant du défunt peut bénéficier d’un abattement de 100 000 €, tandis qu’un frère ou une sœur peut prétendre à 15 932 €. Les neveux et nièces ont droit à 7 967 €, et les parents au-delà du quatrième degré ainsi que les tiers à 1 594 €. Une personne handicapée peut quant à elle obtenir un abattement supplémentaire de 159 325 €, qui peut se cumuler avec l’abattement personnel.

Par ailleurs, lors du calcul des droits de succession, il faut prendre en compte les donations réalisées par le défunt de son vivant. Les biens donnés moins de quinze ans avant le décès sont réintégrés dans la masse successorale, ce qui peut réduire l’abattement disponible pour les héritiers. Si l’abattement a déjà été appliqué pour une donation antérieure, sa valeur est soustraite de celle accordée lors de la succession. 

Le calcul des droits de succession s’ajuste en fonction de la relation avec le défunt. Les taux varient de 55 % pour les proches comme les neveux, jusqu’à 60 % pour les héritiers plus éloignés. Ce système progressif assure l’équité, en intégrant les spécificités des legs et succession, ainsi que les situations de handicap.

Stratégies pour réduire l’impôt sur les successions légataires 

Pour alléger la fiscalité liée aux successions, la législation française propose une palette de dispositifs. Ces outils comprennent des réductions, des abattements spécifiques, des exonérations partielles, ainsi que des modalités de paiement échelonné ou reporté. Il faut solliciter l’expertise d’un notaire pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux, grâce à des stratégies sur mesure.

Dans le cadre d’un legs universel avec charges, un organisme d’utilité publique peut être désigné comme légataire universel. Ce dernier aura alors la responsabilité de s’acquitter des droits de succession au nom des autres bénéficiaires mentionnés dans le testament. Cette approche peut réduire significativement la charge fiscale pour les héritiers.

Pour encourager la philanthropie, l’Etat offre des réductions d’impôts substantielles. Les dons sont déductibles à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable, avec la possibilité de reporter l’excédent sur cinq ans. Les legs faits aux fondations sont, quant à eux, exemptés de droits de succession. Ainsi, un don de 100 € ne revient, après réduction fiscale, qu’à 34 € pour le donateur assujetti à l’impôt.